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Journées d’études "Dans le sillage de Sindbad : Hommes et environnement marin de l’Afrique à l’Arabie (De l’Antiquité à nos jours)" (15 & 16 octobre 2015, Douarnenez)

Le 27 avril 2015 à 10h24

Journées d’études
Dans le sillage de Sindbad
Hommes et environnement marin de l’Afrique à l’Arabie

(De l’Antiquité à nos jours)
15 & 16 octobre 2015
Musée du Port-Rhu, Douarnenez, France




Fateh al-Khair, Oman © Claire et Reno Marca



Résumé : C’est en marge de l’exposition « Dans le sillage de Sindbad » (du 28 juin 2014 au 1er novembre 2015 au port-musée de Douarnenez) que deux journées d’études (15 & 16 octobre 2015) sont proposées sur les relations maritimes entre l’Arabie et l’Afrique autour de quatre thèmes : Histoire et littérature ; Économie et routes maritimes ; Hommes et environnement marin et enfin Ports et patrimoine maritime (construction navale). De Sindbab le marin à Henry de Monfreid en passant par les nakoudas des boutres (ou dhow), les relations entre l’Arabie et l’Afrique sont anciennes. Du point de vue endogène, ces relations sont dues au cabotage le long des mers bordières de l’Arabie (mer Rouge, golfe d’Aden et golfe Persique), créant une société maritime particulière. L’Histoire de ces mers a vu voguer les navires des Égyptiens partant pour le pays de Pount puis ceux de la marine ottomane (XVIe siècle) et enfin des nations modernes que sont le Yémen, l’Oman, l’Érythrée, l’Arabie Saoudite ou des pays de la Corne de l’Afrique. De Yambu à Massawa, de Djibouti à Aden, de Dhofar à Muscat, de Dubaï à Buschir mais aussi en Somalie ou à Zanzibar, la zone d’étude géographique reste celle de l’univers d’un navire unique : le boutre. Ce navire sera au cœur de notre étude. D’un point de vue exogène, du Périple de la mer d’Érythrée (au Ier siècle de notre ère) à l’installation des Romains dans le sud de l’Arabie (Aden), de l’arrivée des Portugais, Néerlandais, Anglais et Français dans le nord de l’océan Indien dès le XVIIe siècle à la recherche du café et autres épices d’Arabie et d’Éthiopie, de l’installation coloniale du XIXe siècle des Anglais à Aden ou des Français à Djibouti créant des ports modernes, de la piraterie somalienne actuelle ou ancestrale qui sévissait en mer Rouge, ces deux journées d’études tenteront une approche politique, littéraire, maritime ou économique du nord de l’océan Indien avec la question de la représentation de la mer parmi les peuples des rives arabiques ou africaines.

Comité scientifique : Lukian Prijac Kelig-Yann Cotto
lukianprijac@yahoo.fr