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Vient de paraître le troisième (et dernier) tome du Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne sous la direction de Érick Noël sur Le Midi chez Droz

Le 26 mars 2017 à 15h25

Vient de paraître le troisième (et dernier) tome du Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne sous la direction de Érick Noël : "Volume III. Le Midi" chez Droz, "Bibliothèque des Lumières", 2017, 1250 p. ISBN : 978-2-600-04704-3 Prix : 98 €. Le bon de commande, au format pdf, est placé ci-dessous.
Les trois volumes (volume I - Paris et son Bassin [46,40 €] ; volume II - La Bretagne [98 €] ; volume III Le Midi [98 €]) sont proposés aux particuliers au tarif exceptionnel de 200 €, frais de port offerts.


"Le Dictionnaire des gens de couleur, dans son troisième et dernier volume, achève de révolutionner une vision qui aurait fait de l’immigration issue des colonies, noire ou métisse, un phénomène purement contemporain. Les estimations initiales ont même été réévaluées, à la faveur des investigations poussées dans le midi, pour porter à près de 20 000 le nombre des nouveaux-venus dans la France d’Ancien Régime. Registres de passagers et fonds des amirautés, mais aussi registres paroissiaux et états nominatifs à l’heure où la Monarchie a voulu éloigner « Noirs, mulâtres et autres gens de couleur » du territoire, ont permis d’appréhender ces hommes et ces femmes, tantôt libres serviteurs ou esclaves à talent dans les ports. Bien sûr, Bordeaux devenue à la veille de la Révolution le premier port français a joué un rôle majeur dans ces entrées, à peine moins nombreuses qu’à Nantes. Mais La Rochelle précocement engagée dans la voie du Nouveau Monde et Marseille tentée à la fin du XVIII e siècle par une conversion de son commerce du Levant en direction de l’Atlantique ont aussi participé à une immigration qui s’est accrue avec la perte, en 1763, du premier empire colonial. De là, c’est tout un monde de petites gens, en retrait des ports où les mascarons des hôtels particuliers ont rendu écho à leur condition, qui a trouvé sa place dans ces arrière-pays dont les moindres bourgades, languedociennes ou provençales, ont révélé des unions mixtes, et parfois même donné naissance dans l’ombre des plus grandes familles – Mirabeau ou Guizot – à des branches métisses."