Vient de paraître Du Code Noir au Chlordécone, héritage colonial français aux Antilles de Jean-François Niort aux Éditions Universitaires Européennes

Vient de paraître Du Code Noir au Chlordécone, héritage colonial français aux Antilles. Du monstre esclavagiste au monstre chimique, crimes contre l’humanité et réparations de Jean-François Niort aux Éditions Universitaires Européennes, 2016, 96 p. ISBN : 978-3-639-50715-7 Prix : 22,90 €.
A noter qu’il existe un dossier pdf du même nom accessible sur le site de l’auteur.

"À l’occasion de la parution de l’ouvrage tiré de mes conférences publiques depuis 2013
voir sur : http://jfniort.e-monsite.com/blog/du-code-noir-au-chlordecone-ii.html
Vous êtes cordialement invité à la conférence-débat intitulée :
"Du Code Noir au Chlordécone ou l’héritage colonial en question aux Antilles françaises....
et les moyens pratiques et concrets d’en sortir ! "
Mardi 28 mars 2017 à partir de 18h30
Salle Rémy Nainsouta
Pointe-à-Pitre
(entrée libre)
Avec la participation d’Isbert Calvados, qui présentera ses produits 100% locaux et spécialement l’amande pays, qu’il cueille, casse et conditionne lui-même. Il proposera en fin de conférence une démonstration et une dégustation de ce produit devenu en quelques mois très populaire et qui symbolise à lui seul la possibilité de développer facilement et individuellement une économie vivrière locale, 100% naturelle et bio (vendue sous forme crue et non grillée), "circulaire" et créatrice d’emplois !

"La problématique du Chlordécone et plus généralement celle de l’utilisation massive des pesticides notamment par épandage aérien, est en pleine actualité aux Antilles françaises. Mais rien, à priori, ne semble justifier un rapprochement de cette question avec le Code Noir de 1685 et son rétablissement en 1802 puis en 1805 (au moment de l’introduction du Code civil aux colonies), symbole d’un passé terrible mais révolu. Pourtant, à y regarder de plus près, un point de continuité apparaît : l’héritage d’une même logique coloniale, fondée sur la subordination de ces territoires et de leurs populations à la "métropole", et qui, en instaurant un modèle agricole orienté vers l’exportation commerciale et non vers le développement de l’économie locale, a dans les deux cas conduit à l’apparition de ces deux "monstres" juridiques, l’un esclavagiste, l’autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. Deux "monstres", deux crimes contre l’humanité dont il faudra bien réparer les conséquences, autant que faire se peut..."

Maître de conférences habilité à diriger les recherches et qualifié aux fonctions de professeur des universités en Histoire du droit et des institutions, Jean-François Niort est en poste depuis près de vingt ans à la Faculté des Sciences juridiques de la Guadeloupe, au sein de l’Université des Antilles.

Source de l’information :
http://jfniort.e-monsite.com/blog/du-code-noir-au-chlordecone-ii.html