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Vient de paraître (en poche) Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle) de Caroline
Rolland-Diamond aux Éditions de la DécouverteLe 17 mars 2019 à 18h03
Vient de paraître (en poche) Black America. Une histoire des luttes pour l’égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle) de Caroline
Rolland-Diamond aux Éditions de la Découverte (poche), coll. "Sciences humaines et sociales" (n° 498), 2019, 656 p. ISBN : 9782348041815 Prix : 15 € (existe aussi en version électronique.
"Martin Luther King, Malcolm X, Rosa Parks. Dans la mémoire collective, ces trois noms résument trop souvent à eux seuls le long combat des Noirs américains pour l’égalité, la justice et la dignité. Au-delà du récit convenu centré sur ces grandes figures héroïques, ce livre retrace la lutte des Africains-Américains, depuis l’émancipation des esclaves en 1865 jusqu’au mouvement Black Lives Matter aujourd’hui, en redonnant toute leur place aux acteurs – et aux actrices – anonymes mais essentiels de cette histoire inachevée.
Proposant une analyse globale des mouvements de revendications noirs, l’auteure décrit avec talent la longue sortie de la ségrégation dans l’ancien Sud esclavagiste et les luttes radicales engagées par les Noirs pour y mettre un terme. Mais elle raconte aussi une histoire moins connue : celle de l’« apartheid américain » dans le Nord et l’Ouest et des mobilisations quotidiennes des Africains-Américains pour l’amélioration de leurs conditions de vie. "
CarolineRolland-Diamond , historienne des États-Unis à l’université Paris-Ouest-Nanterre, est spécialiste des mouvements sociaux américains. Elle est notamment l’auteure de Chicago : le moment 68. Territoires de la contestation étudiante et répression politique (Syllepse, 2011). -
Vient de paraître Patrimoine mondial de l’Unesco : enjeux et opportunités chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions
Le 17 mars 2019 à 17h14
Vien de paraître Patrimoine mondial de l’Unesco : enjeux et opportunités chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions, coll. "Patrimoines africains", 2019, 228 p. ISBN : 978-2-37701-044-8 Prix : 26 €.
"Cet ouvrage est le fruit d’un colloque organisé par la Direction générale des patrimoines du ministère de la Culture en association avec le ministère des Armées, notamment l’état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger, l’EMSOME.
L’occasion d’aborder sous un angle original le patrimoine africain et sa sauvegarde, dans une perspective tant matérielle – le braconnage de sites classés au Cameroun, le témoignage d’un chef militaire dans l’opération Serval, menée au Mali par l’armée française, particulièrement à Tombouctou, les perspectives de patrimonialisation sur le site de Lalibela en Éthiopie... – qu’immatérielle, avec l’évocation du patrimoine culturel du Manden (Mali) et du « Gèlèdè, des origines Yoruba au patrimoine de l’humanité (Bénin) »."
EdmondMoukala (chef de l’Unité Afrique du Patrimoine Mondial de l’Unesco), ThierryJoffroy (CraTerre-ENSAG, Grenoble), PaulGèze (colonel de l’armée de Terre), HonoréTchatchouang (responsable des affaires culturelles du programme de la Route des chefferies, Cameroun), ClaireBosc-Tiessé (chercheuse au CNRS, conseillère scientifique à l’INHA), Jean-PaulLehners , président de l’ECRI, Conseil de l’Europe), FrancisSimonis (https://twitter.com/nanguila) (maître de conférences [HDR] en histoire de l’Afrique,université d’Aix-Marseille), RichardSogan (conseiller technique du ministre de la Culture du Bénin). -
Paru récemment The Globalization of Knowledge in the Iberian Colonial World sous la direction de Helge
Wendt aux Edition Open Access et Max Planck Institute for the History of ScienceLe 15 mars 2019 à 19h11
Paru récemment The Globalization of Knowledge in the Iberian Colonial World sous la direction de Helge
Wendt aux Edition Open Access et Max Planck Institute for the History of Science, coll. "Proceedings" (n° 10), 2016, VIII-314 p. ISBN : 978-3945561072 Prix : 16,99 €.
La version électronique est en téléchargement gratuit.
"This volume investigates processes of knowledge formation in the Iberian colonies by attempting to understand the Spanish and Portuguese contribution to the European scientific tradition, and by tracing the origins and history of this knowledge to find out how it was gained. The studies in this volume reconsider our understanding of what scientific knowledge is and introduce a variety of scientific cultures of European and non-European origin. They examine the mixing processes of scientific cultures and the role these cultures played in the colonial situation at the intersection of non-human processes and human action. The volume brings together contributions in the history of botany, art, materia medica, translation in the religious sphere of colonial missions as well as mining as a scientific, juridical and industrial endeavor."
HelgeWendt (https://twitter.com/metissage4) is a Research Scholar at the Max Planck Institute for the History of Science in Berlin, where he is associated with the project “Globalization of Knowledge.” He received his PhD from the University of Mannheim, where he taught early modern history. His research focuses on the history of Christian missions in different colonial contexts, the history and historiography of globalization and the global history of coal. He currently works on the analytic turn of mechanics in the eighteenth century, funded by the Collaborative Research Center “Transformations of Antiquity.” Wendt published a book on the global history of colonial missions Die missionarische Gesellschaft (Franz Steiner, 2011) and papers on different aspects of colonial mission history. He is co-editor of The History of Physics in Cuba (Springer, 2014). In his current book project, he studies the global history of knowledge of black coal (seventeenth to nineteenth century). -
Vient de paraître Éduquer en pays dominé (Afrique, Amériques, Europe) sous la direction de Franck
Collin , JeanMoomou et CarolineSeveno chez KarthalaLe 15 mars 2019 à 17h29
Vient de paraître Éduquer en pays dominé (Afrique, Amériques, Europe) sous la direction de Franck
Collin , JeanMoomou et CarolineSeveno chez Karthala, coll. "Apprentissage", 2019, 294 p. ISBN : 9782811125783 Prix : 29 €.
Cet ouvrage correspond aux actes des 1ères journées des Lettres et de l’Histoire, les 20 et 21 février 2014. Université des Antilles et de la Guyane, dont une partie des interventions vidéos sont à retrouver sur le site Manioc.
"Cet ouvrage porte sur l’état actuel de l’éducation dans certains pays ayant autrefois connu la Traite esclavagiste entre l’Afrique, les Amériques et l’Europe. Qu’en est-il aujourd’hui, bien après les abolitions et les décolonisations, de cette conscience que les peuples ont acquise d’eux-mêmes, et des changements de regards et de sociétés qu’ils en attendaient ?
On doit constater que l’empreinte laissée par les anciens dominants reste durablement inscrite et conditionne encore nombre de préjugés tenaces, de falsifications ou de malentendus. Cela se lit dans les programmes scolaires, mais tout autant dans la vie quotidienne, dont les besoins ou les désirs sont « éduqués » par un ailleurs.
L’originalité de cet ouvrage, grâce à la diversité de ses contributeurs, est d’exposer des champs très différents dans lesquels s’induisent encore insidieusement des formes de domination. La plupart des contributeurs – historiens, littéraires, anthropologues, juristes, sociologues, géographes – sont eux-mêmes des témoins directs de ce qu’ils analysent, étant souvent confrontés à ces savoirs et modes de vie qui prétendent façonner leurs identités.
Toutefois, il existe aussi des formes de résistance culturelle efficaces qui constituent des alternatives aux situations actuelles, par la lecture d’une autre histoire, la réappropriation des langues coloniales par les peuples et les littératures, ainsi que par une reconnaissance juridique, bien que sans doute trop lente.
FranckCollin , agrégé, maître de conférences de littérature antique et médiévale à l’Université des Antilles (Martinique), travaille sur les représentations du monde, les échanges interculturels et la mythopoétique comparée.
JeanMoomou , maître de conférences en histoire des mondes moderne et contemporain, à l’Université des Antilles (Guadeloupe), est l’auteur de nombreux articles et de trois ouvrages sur la question de l’esclavage et du marronnage en Guyane, notamment chez le peuple boni.
CarolineSeveno (https://twitter.com/CarolineSeveno), docteure en histoire de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste des cartographies coloniales de l’espace caribéen, dirige l’Encyclopédie des Îles de Guadeloupe et enseigne à l’Université des Antilles (Guadeloupe).
Information diffusée sur Twitter par Jeannie Raymond :
https://twitter.com/jeannieraymond/status/1105782814727917568
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Vient de paraître Atlas historique des États-Unis de Lauric
Henneton aux éditions AutrementLe 13 mars 2019 à 10h56
Vient de paraître Atlas historique des États-Unis de Lauric
Henneton aux éditions Autrement, coll. "Atlas Autrement", 2019, 96 p. ISBN : 978-2746750227 Prix : 24 €."Cet atlas inédit offre plus de 100 cartes et documents pour raconter les États-Unis du XVIe siècle à nos jour :
– Du XVIe au XVIIIe siècle, la naissance d’un pays : les vagues successives d’immigration et l’expansion territoriale qu’elles engendrent.
– Au XIXe, les mutations d’une ampleur et d’une rapidité inédites : la jeune Amérique devient une puissance grâce à l’urbanisation, l’industrialisation et une nouvelle immigration.
– Le XXe siècle est marqué par d’importantes crises auxquelles succèdent une immense prospérité et un rôle géopolitique toujours plus incontournable.
– Enfin, un XXIe siècle qui débute en révélant des failles dans les institutions et des inégalités grandissantes.
Les Américains réussiront-ils à réinventer, une fois de plus, le "rêve américain" ? "
LauricHenneton est maître de conférences à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste des États-Unis, il a notamment publié une Histoire religieuse des États-Unis (Flammarion, 2012) et La Fin du rêve américain ? (O. Jacob, 2017).
PierreGay est cartographe et graphiste indépendant. Outre ses travaux graphiques, vexillologiques et héraldiques pour l’édition, la publicité et la presse, il est aussi auteur et illustrateur de livres pour la jeunesse. -
Colloque international "Capture, Bondage, and Forced Relocation in Asia (1400-1900)" (ENS de Lyon, 13-14 mars 2019)
Le 13 mars 2019 à 10h46
Colloque international "Capture, Bondage, and Forced
Relocation in Asia (1400-1900)"
ENS de Lyon - Institut d’Asie orientale-IAO
Site Descartes et Site Monod
Mercredi 13 et jeudi 14 mars 2019
"Inspirée par un ensemble de données préliminaires suggérant fortement que le fait esclavagiste et la traite d’êtres humains en Asie pourraient avoir été au moins comparables en nombre à la traite atlantique, cette conférence a pour objectif d’explorer l’esclavage, la dépendance et la traite en Asie dans toute leur profondeur historique ainsi que dans toute leur complexité économique, sociale, politique et culturelle. Réunissant historiens de l’esclavage colonial et des formes locales de dépendance, cette conférence porte l’ambition de mettre en évidence les dynamiques historiques de la traite et des déplacements forcés en Asie prémoderne. Elle sera également l’occasion de présenter plusieurs projets en humanités numériques visant à quantifier et cartographier les traites asiatiques.
Inspired by early data that suggests slave trading in Asia may have been comparable in size to slavery in the Atlantic world, this conference aims to move beyond the Atlantic as a model of inquiry, with its attendant Eurocentric biases. We aim to investigate slavery and slave trading in Asia in all its historical depth and social, economic, political, and cultural complexity. Bringing together specialists of colonial slave trading and of local bondage structures, this conference will foster a more complete picture of the dynamics of forced human transfers and trafficking in early modern Asia. It will also highlight digital humanities projects that seek to quantify and map slave trading networks in Asia."
Intervenants
Allen, Richard (Framingham State University) ; Ansar, Anas (Bonn Centre for Dependency and Slavery Studies) ; Bischoff, Jeannine (Institut für Orient- und Asienwissenschaften, Bonn Centre for Dependency and Slavery Studies) ; Bosma, Ulbe (International Institute of Social History) ; Calanca, Paola (Ecole française d’Extrême-Orient) ; Chevaleyre, Claude (CNRS – UMR 5062, ENS-Lyon, IAO) ; Conermann (Bonn Centre for Dependency and Slavery Studies) ; de Sousa, Lucio (Tokyo University of Foreign Studies) ; Ekama, Kate (Université de Stellenbosch) ; Fei Si-yen (University of Pennsylvania) ; Fujitani, James (Azusa Pacific University) ; Gaynor, Jennifer (State University of New York, Buffalo) ; Geelen, Alexander (International Institute of Social History) ; Hägerdal, Hans (Université Linnaeus) ; Hellman, Lisa (Freie Universität) ; Jaluzot, Béatrice (IEP de Lyon. Directrice de l’UMR 5062) ; Kukreja, Akanksha (Lady Shri Ram College for Women, University of Delhi) ; Manguin, Pierre-Yves (Ecole française d’Extrême-Orient) ; Miller, Joseph C. (Université de Virginie) ; Perez-Garcia, Manuel (Shanghai Jiaotong University) ; Samantha Sint Nicolaas (International Institute of Social History) ; Reidy, Michael (Londres) ; Souza de Faria, Patricia (Federal Rural University of Rio de Janeiro) ; Suzuki Hideaki (School of Global Humanities and Social Sciences, Université de Nagasaki) ; Thiébaut, Rafaël (International Institute of Social History) ; van Rossum, Matthias (International Institute of Social History) ; Wagenaar, Lodewijk (Université d’Amsterdam) ; Wellfelt, Emilie (Université de Stockholm) ; Zeuske, Michaël (Université de Cologne).
Colloque organisé par l’Institut d’Asie Orientale-IAO (ENS Lyon), par Claude Chevaleyre et Jennifer L. Gaynor.
Contact :
claude.chevaleyre@ens-lyon.fr
Conférence ouverte au public dans la limite des places disponibles.Source de l’information :
http://www.ens-lyon.fr/evenement/recherche/capture-bondage-and-forced-relocation-asia-1400-1900 -
Appel à communication "Indo-Pacifique et routes de la soie : les nouvelles stratégies mondiales" (Papeete, 5-7 novembre 2019)
Le 12 mars 2019 à 08h29
Appel à communication "Indo-Pacifique et routes de la soie
Les nouvelles stratégies mondiales"
Colloque sous l’égide de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique
Papeete - 5,6 et 7 novembre 2019
Appel valable jusqu’au 31 mars 2019
"En 2015 et 2016, nos travaux (voir CNRS éditions[1]) avaient mis en lumière que le monde océanien qui pouvait paraître à l’écart des grands enjeux du monde était l’objet des convoitises les plus inattendues. Ces convoitises ne font que révéler de nouvelles stratégies des grandes puissances, d’un côté dans ce qu’il semble convenu d’appeler maintenant l’axe Indo-Pacifique qui concernerait essentiellement l’Inde, le Japon, l’Australie, les États-Unis (Le président Trump parle d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert ») et la France et d’un autre côté les nouvelles routes de la soie envisagées par la Chine.
S’agirait-il d’un affrontement entre deux conceptions du monde ? Pas forcément. Le Président Trump, par exemple, entend poursuivre le dialogue avec l’Inde et l’Australie, non contre la Chine directement dit-il, mais afin de « préserver un développement qui repose sur des règles », « les équilibres de la région », et éviter « l’hégémonie » d’une seule puissance sur la région dont on devine bien de quel État il pourrait s’agir.
Quant à la France, elle est d’autant plus concernée qu’elle se veut, grâce aux collectivités d’Océanie, une puissance du Pacifique. À cet effet, le Président Macron confirma dans son discours du 5 mai 2018 à Nouméa : « La France est une grande puissance de l’indopacifique, elle est une grande puissance de l’indopacifique à travers tous ces territoires, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, la Polynésie française mais aussi Mayotte et la Réunion et les terres australes et antarctiques françaises ». Quelques jours plus tôt, le Président affirmait que l’axe Paris–New Delhi–Canberra est possible parce que « dans cet espace indo-pacifique, c’est 1,6 million de Français, ce sont 8 000 militaires et c’est 80% de notre zone économique exclusive ».
Cet axe intéresse tous les domaines qui vont du réchauffement climatique à la cyber sécurité en passant par des stratégies diplomatiques et militaires. Emmanuel Macron déclara, le 2 mai 2018, en Australie : « Nous avons la même préoccupation sur les risques et les menaces qui traversent la région indo-pacifique : les rivalités entre puissances, les tensions identitaires, les trafics de toutes sortes qui prospèrent sur le manque de développement lié en très grande partie au dérèglement climatique ». Il ajouta : « Notre priorité partagée c’est de construire cet axe indo-pacifique fort pour garantir à la fois nos intérêts économiques et de sécurité ».
Commentant le résultat du référendum d’autodétermination en NC, il recommanda « d’inscrire la NC dans la République et dans le destin océanique et indo-pacifique qui est le sien » (depuis l’Élysée, 4 novembre 2018).
Dès lors, ce colloque doit répondre aux questions suivantes : Quelle est l’aire géographique de l’Indo-Pacifique ? Quels sont les objectifs de cet axe ? Quelles sont les puissances concernées qui approuvent ou contrarient l’axe ? Par exemple, comment se situent la Russie, le Canada, les pays d’Amérique latine, l’Indonésie et diverses puissances du Sud-Est asiatique ? Est-ce une contre-stratégie pour répondre à la politique internationale chinoise dans le Pacifique et l’Océan Indien ? Est-ce une nouvelle tentative de promouvoir des relations internationales fondées sur des règles (mais lesquelles ?) ou une stratégie de containment de la Chine ? Quel sera le rôle des collectivités françaises d’Océanie et de l’Océan Indien dans cet axe ? Cette dernière question sera spécialement étudiée en raison du lieu où se déroulera le colloque dans un contexte où la Nouvelle-Calédonie semble avoir tendance à s’émanciper de la France malgré un attachement majoritaire à la République et où la Polynésie française souhaiterait obtenir de cette dernière de plus en plus de compétences. De plus, toujours pour marquer l’implantation géographique du colloque, dans la lignée du colloque de Nouméa que nous avions également organisé sur le destin des collectivités politiques d’Océanie[2], nous souhaitons élargir cette problématique à l’ensemble du Pacifique en tentant de montrer la communauté de destin qui concerne les États et les Territoires du vaste océan.
Il s’agit d’une étude diplomatique, géopolitique et géostratégique mettant aussi en perspective ce que les changements climatiques et les échanges commerciaux peuvent induire comme conséquences dans les relations internationales, qui englobent toutes les puissances de ce monde (Chine, États-Unis, France, Australie, Royaume-Uni post Brexit, Inde, Nouvelle-Zélande, Union européenne…) mais qui permet aux petits États et territoires insulaires, des Comores à Pitcairn de tirer profit, ou de subir, leurs rivalités.
Au-delà de la puissance objective de certains États, nous tenterons de discerner les images d’eux-mêmes qu’ils tentent de se donner et d’évaluer leur réceptivité par les puissances secondaires, voire marginales.
[1] Sémir Al Wardi, Jean-Marc Regnault, Jean-François Sabouret (dir.), L’Océanie convoitée. Histoire, géopolitique et sociétés, Paris, CNRS éditions, 2017, 636 p.
[2] Jean-Yves Faberon et Viviane Fayaud, Jean-Marc Regnault, Destins des collectivités politiques d’Océanie, 2 vol., Presses Universitaires d’Aix-Marseille, 2011."
Indications pratiques :
Appel à communication (en français ou anglais) pour un colloque qui se tiendra à Papeete les 5, 6 et 7 novembre 2019.
Les propositions, qui devraient arriver avant fin mars 2019, comporteront un titre et dix lignes de présentation maximum.
Elles seront envoyées conjointement aux deux organisateurs :
Sémir Al Wardi >>> semiralwardi01@gmail.com
Jean-Marc Regnault >>> regnaultjm@yahoo.fr
Les réponses devront inclure les possibilités de financement (partielles ou totales) des laboratoires ou institutions des participants.
Le Comité scientifique de l’UPF classera les demandes et retiendra toutes celles qui pourront être financées par les organisateurs du colloque.
Les participants s’engagent à fournir un texte écrit (selon les modalités qui seront précisées ultérieurement) avant le 15 décembre 2019 en vue d’une publication rapide des actes dans les trois langues du colloque.
Les organisateurs proposent à ceux qui n’auraient pas trouvé de financement, cinq nuitées hôtelières.
Une soirée spéciale clôturera la rencontre.
Appel mis en ligne le 28 février 2019 et mis à jour le 12 mars 2019 (extension de l’appel jusqu’au 31 mars 2019 pour aligner l’échéance sur celle assignée aux collègues non francophones).
Merci aux co-organisateurs Sémir Al Wardi et Jean-Marc Regnault d’avoir communiqué à la Sfhom cette information précieuse. -
Vient de paraître Travail forcé et mobilisation de la main-d’œuvre au Sénégal. Années 1920-années 1960 de Romain
Tiquet aux Presses Universitaires de RennesLe 7 mars 2019 à 21h53
Vient de paraître Travail forcé et mobilisation de la main-d’œuvre au Sénégal. Années 1920-années 1960 de Romain
Tiquet aux Presses Universitaires de Rennes, coll. "Histoire", 2019, 288 p. ISBN : 978-2-7535-7610-0 Prix : 26 €.
Avec une préface d’AlexanderKeese et une postface d’AndreasEckert .
« Le travail forcé apparaît comme l’un des aspects les plus caractéristiques de la violence du moment colonial sur le continent africain mais n’a paradoxalement fait l’objet que de peu de réflexions détaillées.
À travers l’analyse de plusieurs formes de recrutement forcé au Sénégal et en Afrique occidentale française (AOF), ce livre entend illustrer l’obsession coloniale de mise au travail et d’ordre social.
À partir d’archives administratives inédites, d’articles de presse et d’entretiens oraux, ce livre propose une histoire sociale du travail forcé en Afrique de l’Ouest. Il s’intéresse aux multiples acteurs qui ont modelé et adapté au quotidien la politique économique des autorités : populations réagissant au travail forcé, chefferies locales en charge du recrutement des travailleurs ou encore planteurs privés.
En proposant une chronologie allant des années 1920 à la fin des années 1960, cet ouvrage rompt avec l’historiographie usuelle du travail en Afrique de l’Ouest qui envisage l’abolition du travail forcé en 1946 comme une rupture formelle. Cette date symbolique s’inscrit dans un cycle historique plus long qui permet de penser en termes de permanences et de continuités dans les discours et les formes coercitives de mobilisation de la main-d’œuvre sur le continent.
À la croisée de l’histoire du travail, de l’Afrique et du fait colonial, ce livre propose une réflexion renouvelée de la « mise en valeur » des territoires coloniaux. Il interroge dans le même temps l’impact du travail forcé sur la rhétorique et les pratiques de mobilisation de la main-d’œuvre des élites postcoloniales au lendemain de l’indépendance du Sénégal en 1960. »
RomainTiquet (https://twitter.com/rteki1), après avoir réalisé sa thèse en histoire de l’Afrique à l’université Humboldt de Berlin, est actuellement chercheur postdoctoral au département d’Histoire de l’université de Genève. -
Vient de paraître le dossier "Regards croisés sur les Antilles françaises" dans le nouveau numéro d’Historiens & Géographes
Le 5 mars 2019 à 18h22
Vient de paraître le dossier "Regards croisés sur les Antilles françaises" dans le nouveau numéro d’Historiens & Géographes, n° 445 février 2019, 216 p. Prix : 19 €.
Un dossier porté par notre collègue de la Sfhom JacquesDumont et par FrançoisePagney Bénito-Espinal
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Vient de paraître Subversives and Mavericks in the Muslim Mediterranean. A Subaltern History sous la direction d’Odile
Moreau et de StuartSchaar aux University of Texas PressLe 2 mars 2019 à 10h54
Vient de paraître Subversives and Mavericks in the Muslim Mediterranean. A Subaltern History sous la direction d’Odile
Moreau et de StuartSchaar aux University of Texas Press, coll. "Middle Eastern Studies", 2016, 232 p. ISBN : 978-1-4773-1995-6 Prix : 24,95 $.
Préface d’Edmund Burke III.
"Subaltern studies, the study of non-elite or underrepresented people, have revolutionized the writing of Middle Eastern history. Subversives and Mavericks in the Muslim Mediterranean represents the next step in this transformation. The book explores the lives of eleven nonconformists who became agents of political and social change, actively organizing new forms of resistance—against either colonial European regimes or the traditional societies in which they lived—that disrupted the status quo, in some cases, with dramatic results. These case studies highlight cross-border connections in the Mediterranean world, exploring how these channels were navigated.
Chapters in the book examine the lives of subversives and mavericks, such as Tawhida ben Shaykh, the first Arab woman to receive a medical degree ; Mokhtar al-Ayari, a radical Tunisian labor leader ; Nazli Hanem, Kmar Bayya, and Khiriya bin Ayyad, three aristocractic women who resisted the patriarchal structures of their societies by organizing and participating in intellectual salons for men and women and advocating social reform ; Qaid Najim al-Akhsassi, an ex-slave and military officer, who fought against French and Spanish colonial expansion ; and Boubeker al-Ghandjawi, a nearly illiterate trader who succeeded, though his diverse connections, in establishing important relations between the Moroccan sultan and the representative of the British government. Although based on individual and local perspectives, Subversives and Mavericks in the Muslim Mediterranean reveals new and unrecognized trans-local connections across the Muslim world, illuminating our understanding of these societies beyond narrow elite circles."
OdileMoreau is an associate professor of history at the University of Montpellier in France and a researcher at the French National Research Center (CNRS), Institut des Mondes Africains (IMAF), Paris.
StuartSchaar taught history at the University of Wisconsin–Madison and at Brooklyn College (CUNY) for nearly forty years.
Nous tenons à remercier chaleureusement Odile Moreau pour nous avoir signalé cette précieuse publication.